BAM veut faire avancer le dossier de la 5G

« Ceci n’est pas smartphone. » La boutade a été lancée lors du débat organisé le mardi 25 août entre Philippe De Backer (ministre de l’Agenda numérique, des Télécommunications et de la Poste), Remi de Montgolfier (CEO d'Ericsson) et Ivan Vandermeersch (secrétaire général de BAM).

L’auteur de cette boutade, Ivan Vandermeersch, souhaitait ainsi souligner l’avènement imminent d’une nouvelle phase dans l’utilisation des téléphones mobiles et des données. Nous avons d’abord eu un téléphone pour appeler et envoyer des textos, puis est arrivé le smartphone qui nous a offert beaucoup plus de possibilités grâce à l’Internet et aux applications. Aujourd’hui, le temps est venu de passer aux services personnels via le smartphone.

BAM estime que le déploiement de la 5G doit avoir lieu au plus vite. Au cours du débat, Ivan Vandermeersch a fait référence à la quatrième révolution qui se produit actuellement. « Au cours des trois premières révolutions, la Belgique a toujours été considérée comme un pionnier. Il est très important que nous puissions maintenir cette position. »

BAM continue donc à tout mettre en œuvre pour favoriser le développement économique, mais songe en même temps aux énormes avantages que la 5G représente pour la société et en termes de santé. « Pendant la crise sanitaire, la Task Force Data against Corona nous a permis de cerner plus rapidement la maladie, les patients et les symptômes », déclare le ministre De Backer.

Pour l’instant, le principal obstacle est le refus jusqu’ici des autorités régionales de confier au gouvernement fédéral le mandat d’organiser la mise aux enchères des licences. « Chaque année, notre pays utilise 70 % de données en plus que l’année précédente, constate Remi de Montgolfier. Nous ne pourrons plus suivre si la 5G ne devient pas vite une réalité. » 

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Date de publication: 27 août 2020

Editeur: Bart Lombaerts