Pourquoi Tim Colman (Proximus) pense qu’une association professionnelle de marketing est plus importante que jamais
BAM peut compter sur toute une série de fortes personnalités. Certaines constituent les chevilles ouvrières de la communauté du marketing, tandis que d’autres y ont fait leurs premiers pas tout récemment. C’est le cas de Tim Colman, Head of Growth Marketing & Campaigns chez Proximus. Il a commencé à enthousiasmer son employeur pour BAM l’année dernière, et est maintenant lui-même actif au sein de l’association. « Il faut plus que jamais inspirer et éduquer. »
Comment êtes-vous devenu actif dans l’association ?
À la mi -2023, J’ai succédé à Bart Swimberghe en tant qu’interlocuteur de BAM chez Proximus, qui est l’un des Founding Architects de l’association. Au cours des six premiers mois, je ne savais pas bien quel rôle y jouer. Je faisais partie du conseil d’administration, mais j’avais besoin de mieux connaître l’association.
En 2024, j’ai décidé de mieux faire connaître les activités de BAM au sein de Proximus. Plus précisément, j’ai commencé à promouvoir la formation — y compris le mini-MBA — non seulement dans mon propre service, mais aussi auprès des responsables de la communication et dans les différentes divisions.
J’ai renforcé mon engagement début 2025. Je soutiens désormais le projet « The Face of 2030 » et je suis devenu membre du Think Tank MarTech & Data. Le 13 mars, je donnerai une conférence dans le cadre du BAM Student Congress. Les participants seront également les bienvenus chez Proximus pour assister à une séance sur le recours à l’IA en marketing.
Bref, j’essaie de détecter et d’exploiter les opportunités, tant pour Proximus que pour BAM.
Pourquoi est-ce important selon moi de soutenir l’association ? Je pense que la mission de BAM est d’inspirer et d’éduquer les spécialistes du marketing afin qu’ils restent parmi les meilleurs au monde. L’inspiration et l’éducation restent indispensables, car le client change constamment et de plus en plus vite. En outre, les marketers doivent tenir compte d’un nombre toujours plus grand de facteurs : il y a la réglementation, mais aussi le rôle qui doit être le nôtre au sein de la société. Je suis heureux d’y contribuer et c’est pourquoi je suis également le plus grand ambassadeur de BAM chez Proximus.
D’où vient votre intérêt pour le marketing ?
J’ai toujours aimé les grandes marques, et ma formation de traducteur-interprète m’a permis de me familiariser avec l’interprétariat économique. Cela a débouché sur un Master après Master en communication d’entreprise. Après avoir travaillé chez Bridgestone, Ipsos et une société sœur de SD Worx, j’ai rejoint Proximus en 2016.
D’ailleurs, un emploi dans une agence d’études comme Ipsos me semble fortement recommandé pour ceux qui débutent dans le marketing. On y apprend non seulement à connaître le consommateur, mais aussi à se concentrer sur le client et à faire du storytelling.
Périodiquement, je me force à réfléchir si je dois ou non continuer à exercer cette profession. Et pour l’instant, la réponse est toujours oui.
Quelle est, selon vous, la principale tendance marketing du moment ?
J’ai beau chercher, je ne trouve pas d’autre réponse à vous donner que l’intelligence artificielle… Si l’évolution observée depuis un an et demi se confirme, elle aura un impact très important sur les profils de marketing et de communication.
Pour l’instant, l’IA joue pour nous le rôle d’assistant. C’est comme un second écran qu’on a constamment devant soi, un peu comme la boîte mail auparavant. De nos jours, l’IA est l’un des rouages au sein du parcours marketing.
Mais en même temps, nous explorons aussi comment l’utiliser pour repenser l’ensemble du processus. Par exemple, nous y avons déjà recours pour produire et réaliser des vidéos pour les réseaux sociaux. Je suis donc convaincu que l’ensemble de l’écosystème doit se réinventer s’il veut encore jouer un rôle significatif d’ici quelques années.