Le job de.... Video Content Producer

Les agences spécialisées dans les contenus vidéo sont en plein essor. 87seconds est l’une d’entre elles. Nous nous y sommes rendus pour en savoir plus sur le travail d’un Video Content Producer.

 

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Depuis quelques années, la vidéo a le vent en poupe. Des entreprises comme 87seconds se dédient exclusivement à la création de contenus vidéo, principalement pour une utilisation en ligne. « Il est de plus en plus facile de réaliser des vidéos, constate Frederic De Decker, Video Content Producer chez 87seconds. Même les petits annonceurs peuvent recourir à ce média, et ce, pour une fraction du budget nécessaire à la réalisation d’un spot télévisé. »

Nous avons demandé à Frederic De Decker de nous expliquer en quoi consiste exactement sa fonction et comment se déroulent les activités au sein d’une entreprise comme 87seconds.

Mais avant d’aborder son travail concret, Frederic souhaite encore énumérer quelques motifs du succès de la vidéo : « Ces dernières années, l’audience de la vidéo a augmenté de façon exponentielle. De plus, grâce aux canaux numériques et aux réseaux sociaux comme Facebook et YouTube, un annonceur peut savoir très précisément qui a vu sa vidéo et quand. Les marketers disposent ainsi de données précieuses pour démontrer les résultats obtenus. »

Un bagage vidéo est un must

Mais revenons à la fonction qu’exerce Frederic De Decker. Le Video Content Producer est l’interlocuteur du client du début à la fin du processus. « C’est la première personne avec qui vous parlez lorsque vous prenez contact avec nous et c’est aussi elle qui vous envoie le dernier e-mail relatif au projet », explique De Decker.

Il supervise donc la production. Si la fonction ne nécessite pas un profil technique ou créatif, un bagage vidéo est souvent un must. Dans le cas de Frederic De Decker, il s’agit même d’un professionnel versé dans le montage vidéo. « Mais je suis une exception, s’empresse-t-il de préciser. Souvent, il s’agit de personnes ayant une formation en marketing ou journalisme. »

Frederic a quant à lui décroché un diplôme en assistance audiovisuelle au RITCS, filière rebaptisée depuis en production audiovisuelle. « Une telle formation vous donne une longueur d’avance, mais sans plus, note-t-il. Notre métier évolue constamment, et la formation continue est donc une nécessité. Pour ce faire, nous participons à différents congrès, tels que l’IBC à Amsterdam, Digital First ou le BAM Marketing Congress, mais nous organisons aussi régulièrement au sein de l’entreprise des workshops, parfois animés par des intervenants externes. En outre, nous disposons en interne d’un outil de communication très inspirant : Slack. Comme l’agence est désormais active dans cinq pays et compte quelque 80 collaborateurs, nous échangeons pas mal d’expériences et nous povons nous inspirer des projets menés avec succès sur d’autres marchés. »

« On visite des endroits où l’on ne mettrait normalement jamais les pieds »

Pour terminer, nous demandons à Frederic De Decker quels sont les aspects qu’il préfère et ceux qu’il apprécie moins dans son travail. « La diversité, répond-il à la première question. Cela peut sembler un lieu commun, mais c’est la vérité. Ce matin, je me suis rendu dans une multinationale B2C aux objectifs ambitieux ; cet après-midi, j’ai réalisé une série d’interviews dans le monde financier. Et la semaine dernière, j’étais en Suisse pour filmer une grosse production dans une école de management spécialisée dans l’hôtellerie. »

Ce qu’il trouve de moins agréable, ce sont les échéances à respecter. « Cela fait bien sûr partie du job, explique-t-il, mais les délais extrêmement serrés sont parfois une cause de stress et de frustration. Mais c’est bien sûr aussi un stimulant. Je constate que les délais ne cessent de se raccourcir. Heureusement, nous pouvons en discuter ouvertement avec nos clients. »