Trooper en quatre questions

Les Flamands qui font certains achats en ligne et qui sont membres d’une association ont sans doute déjà entendu parler de Trooper, ou cela ne devrait plus tarder. Nous avons invité cette start-up belge à présenter ses activités lors du congrès marketing de BAM, et avons déjà pu nous entretenir brièvement avec l’un de ses fondateurs, Jan Dejonghe.


 

 

Trooper 1

 

Comment résumeriez-vous l’objectif de Trooper ? 

Les associations jouent un rôle majeur dans la société flamande. C’est pourquoi elles méritent de recevoir plus de moyens pour réaliser leurs projets, petits ou grands. C’est là qu’intervient Trooper. Les associations demandent à leurs membres de faire leurs achats sur certains sites marchands via leur page Trooper. Chaque achat donne droit à un joli pourcentage versé à l’association concernée. Donc, en plus des traditionnelles gaufres, vous pourrez aussi acheter un ordinateur portable, des vêtements ou un séjour à l’hôtel au profit de votre association. 

Comment s’y prend-on concrètement ? 

Actuellement, 2.850 associations sont déjà affiliées et des achats ont déjà été effectués pour un montant de 8 millions d’euros sur les sites partenaires de Trooper. D’ici le 6 décembre, date du congrès marketing, ces chiffres se monteront respectivement à 3.000 et à 9 millions d’euros, car Trooper connaît une croissance exponentielle. Chaque jour, dix associations nous rejoignent, et de plus en plus de membres ont recours à Trooper.

 

Trooper 2

Comment expliquez-vous ce succès ? 

Nous n’avons rien de gourous aux plans révolutionnaires. Notre unique devise est : mettre en œuvre une idée et en tirer des leçons. Si quelque chose ne marche pas, on arrête. Ce n’est vraiment pas un problème. Et quand une idée fonctionne, on essaie de l’étendre. Notre plan initial était d’appeler tout le monde à devenir membre de Trooper pour soutenir une association. Nous avons vite reformulé en « Soutenez votre association », celle-ci étant « powered by Trooper ». En d’autres termes, nous avons positionné Trooper uniquement comme un facilitateur. Après coup, tout cela semble logique.

Ce que nous avons aussi appris, c’est que le vrai moteur de Trooper, ce sont les Supertroopers, c’est-à-dire les gens qui ont inscrit leur association. Pour eux, nous avons créé un groupe Facebook fermé, et nous les impliquons dans chaque pas que nous faisons. Questions, suggestions, retours d’expérience… Nous testons chaque idée avec eux et leurs apports sont très instructifs. Ils disposent également d’un tableau de bord, où ils peuvent suivre tous les achats et commissions. Enfin, ils nous servent aussi de canal de communication.

Prenez le cas de Black Friday. Trooper prépare un pack de communication (réseaux sociaux, e-mail, flyers et affiches) et le place sur le tableau de bord des Supertroopers, qui se chargent eux-mêmes de leur diffusion auprès des membres. Car un membre ouvrira plus rapidement un courriel de son association qu’un message envoyé par Trooper. Puis, tout à coup, certains Supertroopers se mettent à organiser eux-mêmes la communication…

Pourquoi y associer sa marque ? 

Grâce à Trooper, les marques peuvent toucher 2850 associations, et ainsi conquérir les cœurs de 500.000 membres par le bouche-à-oreille.

 

Extra

Ne manquez pas d’assister à la keynote de Trooper le jeudi 6 décembre, pendant le congrès marketing de BAM. La séance promet d’être riche en enseignements, selon les initiateurs Jan Dejonghe, Elisabet Lamote et Klaas Olbrechts.

Le congrès aura lieu le jeudi 6 et vendredi 7 décembre à Brussels Expo. Check https://www.marketingcongress.be/ pour toutes les infos sur le programme, les orateurs et pour acheter votre ticket!