BAM - Behind the association and the marketers: Nicolas Lambert

BAM peut compter sur toute une série de fortes personnalités. Grâce à leur engagement sans limite envers la profession et leurs confrères, ils sont les éléments porteurs de la communauté marketing. Nicolas Lambert, capitaine du Think Tank Sustainability, est l’une des chevilles ouvrières de BAM. Auteur du livre « Le marketing peut-il sauver le monde ? », c’est tout naturellement qu’il s’intéresse surtout aux rapports entre développement durable et Meaningful Marketing.

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Pourquoi êtes-vous actif au sein de BAM ? 

« Cela fait des années que j’œuvre pour l’association. J’étais déjà membre de STIMA avant que celle-ci ne fusionne au sein de BAM. À l’heure actuelle, je coordonne les activités du Think Tank Sustainability. Mon engagement s’explique par ma passion pour les métiers du marketing et a été renforcée par le constat du rôle essentiel que joue aujourd’hui le lien entre marketing et développement durable. Comme il s’agit d’une thématique assez récente, nous avons encore beaucoup apprendre les uns des autres. Ce groupe de réflexion est la plateforme idéale pour faire circuler l’information.

Nous voulons générer un fort sentiment de communauté en rassemblant des personnes qui combinent réflexion et action sur le terrain. À cet égard, les divergences d’opinions ne sont pas un frein, mais au contraire un enrichissement. BAM n’a rien d’une corporation qui défendrait la profession à tout prix. Elle promeut une vision particulière : le Meaningful Marketing. Notre ambition est d’aider les marketers en alimentant le débat, en partageant des cas inspirants et en fournissant des méthodologies pratiques. »

D’où vient votre intérêt pour le marketing ?

« Cela remonte à très longtemps ! J’ai toujours été passionné par la façon dont les choses fonctionnent. L’humain est au cœur du marketing : il s’agit de comprendre les besoins et attentes des gens, et de voir comment les marques peuvent s’appuyer sur ceux-ci pour avoir un impact. En particulier en B2C, on cherche à devenir partie intégrante du quotidien des consommateurs. 

Le fait que le marketing résulte des interactions entre une foule de disciplines différentes me fascine également. Nous nous inspirons à la fois des sciences sociales et des sciences exactes : avec d’une part la psychologie, la sociologie et même l’anthropologie, et d’autre part les statistiques, etc. La finance se situe quelque part entre les deux. Et puis il y a des éléments moins tangibles mais tout aussi cruciaux comme la créativité, l’innovation et le savoir-faire.

Ce qui me motive aujourd’hui, c’est le développement durable. Il est important que chacun fasse son propre examen de conscience. Je constate que nous, marketers, n’avons pas toujours fait les bons choix dans le passé. En même temps, le marketing se situe à l’intersection de la consommation et de la production, et constitue dès lors un levier indispensable pour transformer radicalement les modes de consommation. En bref, il s’agit d’un défi vital que nous ne pouvons pas négliger. »  

Quelle est pour vous la tendance marketing la plus importante du moment ? 

« Ici aussi, je mentionnerais le rôle actif que le marketing doit jouer aujourd’hui en termes de durabilité, mais je tiens tout de suite à préciser qu’il ne s’agit PAS d’une tendance éphémère. Nous ne pouvons pas laisser l’avenir de notre société dépendre des tendances qui vont et viennent ou des sautes d’humeur des consommateurs. Je préconise de tenir compte du développement durable dans toutes les décisions que nous devons prendre en tant que marketers. »

 

A propos de cet article :

Date de publication : 10 avril 2024

Editeur : Wouter Ectors - Spyke