Formation : la data dans tous ses états !
Posséder des données, c’est bien. Savoir les trier et les stocker, c’est mieux. Mais pouvoir en tirer des leviers décisionnels pour l’avenir, c’est l’avenir. Et l’avenir c’est déjà maintenant ! Voilà pourquoi, il ne faut pas faire l’impasse sur notre formation en « data science ». Plus d’explications avec Albert Derasse, coordinateur du programme.
Tout d’abord, pour bien cerner le sujet de la formation, comment pourrait-on définir le concept de « Data Science » ?
Globalement, et littéralement, nous sommes donc en présence de la « science de la donnée ». Plus particulièrement, ces données sont catégorisées en trois séries bien distinctes. Il y a d’abord la « donnée descriptive », qui donne une vue sur ce qu’il se passe, qui éclaire un phénomène ou un comportement donné. Vient ensuite la « donnée prédictive », qui éclairera ce qu’il va se passer sur base du traitement des données que l’on aura opéré. Enfin, la « donnée prescriptive » qui, comme son nom l’indique, et couplée avec une vraie dimension d’intelligence artificielle, permettra de déterminer quels leviers il faudra activer pour arriver à un objectif fixé.
Pour bien faire, il faut agir sur ces trois types de données dans le bon ordre. C’est le moyen unique et logique de bien tirer profit de ses datas !
Mais pour pouvoir traiter des données, encore faut-il bien savoir les collecter et les conserver. La formation aborde aussi cet aspect-là ?
Bien entendu. Car c’est également tout un versant de la « data science » ! On est là plus dans une forme de « data management », en fait. Dans ce cadre, il s’agira, avant d’aller plus loin, de recueillir les données, de les classer, et de les rendre accessibles aux gens impliqués dans tel ou tel projet.
Et qui dit « rendre des données accessibles » dit aussi se soucier de la sécurité. Un versant essentiel de la « data science », on imagine ?
Et vous imaginez bien ! Dans « data science », il ne faut bien entendu jamais oublier le terme « data ». Et, partant de là, la gouvernance de ces données. Il faudra les consolider, bien sûr, mais aussi les héberger, en gérer le stock, et travailler sur l’accès à celles-ci.
Concrètement, comment s’articule cette formation ?
BAM souhaitait une formation à deux niveaux, en fait. Il est bien entendu possible de suivre les deux. Ou de choisir l’un des deux selon ses besoins et ses connaissances. En résumé, un premier module porte le nom de « Discover ». Là, il s’agira de comprendre comment les algorithmes peuvent aider dans nos métiers. Ensuite, nous explorerons diverses notions telles que le « deep learning », le « machine learning » ou l’intelligence artificielle, entre autres. Tout ça pour examiner comment la « data science » peut se mettre au service du marketing ou du commercial.
Ensuite, les formations du second niveau, le « strategy & expertise », s’adresseront en particulier aux gens désireux d’organiser et d’exploiter au mieux la « Data Science ».
Le trajet complet représente six sessions. Nous allions la théorie à des « cases » très concerts que nous analysons. Pour tout ceci, je suis bien entendu chaque fois allé chercher les meilleurs experts de chaque domaine.
Qui sont ces experts, par exemple ?
Deux exemples: Sophie Angenot, Managing Partner de « Qua Data », viendra dresser un trajet d’expertise en matière de gouvernance de la donnée. Tandis que Dominique Siplet, spécialiste en organisation, expliquera comment la data va redessiner l’organisation du travail et son impact sur la motivation du personnel.
Là, on touche autant à la gestion des datas qu’aux ressources humaines…
De fait, mais il faut bien comprendre que les datas vont initier des changements à chaque étage de l’entreprise. Raison pour laquelle nous abordons aussi ce sujet dans le cadre de cette formation. Généralement, l’utilisation des datas génère trois réactions au sein du personnel d’une organisation qui s’en empare. Il y a d’abord le fait de sentir son emploi potentiellement menacé puisque des logiciels vont se charger de certaines tâches. Vient ensuite un potentiel problème d’identification, parce qu’il est parfois dur pour les gens de voir un logiciel prendre de plus en plus de place dans une organisation donnée. Enfin, il faudra aussi travailler sur la coexistence de l’être humain et de la machine au sein de n’importe quelle structure. L’objectif final de tout ceci sera de faire duo avec la data et l’intelligence artificielle, et certainement pas… duel !
Concrètement, quand débute cette formation ?
Le volet « Discover » se tiendra en français les 23/3, 30/3 et 20/4; et les 22/4, 29/4 et 6/5 en néerlandais. Pour le volet « Strategy & Expertise », ce sont les 27/4, 4/5 et 11/5 en français; et les 20/5, 27/5 et 3/6 en néerlandais.
Toutes les informations sont ici :
https://www.marketing.be/fr/opleidingen/formation-discover-data-science
https://www.marketing.be/fr/formation-data-science-strategy-expertise