Les influenceurs belges sur Instagram en cinq chiffres

C’est une première dans notre pays. Grâce à Stellar et HypeAuditor, nous disposons pour la première fois d’un état des lieux précis des influenceurs belges sur Instagram. Dans cette étude menée au Benelux, nous épinglons pour vous les cinq chiffres les plus révélateurs concernant la Belgique.

Influencer marketing 600-250

 

3.457.000

C’est le nombre d’utilisateurs d’Instagram dans notre pays (en décembre 2019). Autrement dit, 29,7 % de la population belge possède un compte sur le réseau social.

2,6 %

C’est le pourcentage de macro-influenceurs dans notre pays. Il s’agit des utilisateurs ayant entre 100.000 et 1 million de followers. Les Belges qui ont plus d’un million d’abonnés représentent à peine 0,11 % du total. Petite précision : l’étude analyse les comptes des influenceurs ayant moins de 1000 followers.

« On trouve très peu de macro- et méga-influenceurs dans notre pays », confirme Sarah Levin Weinberg, cofondatrice et CMO de Stellar. « Qui plus est, beaucoup des méga-influenceurs ont une audience qui est loin de se limiter à la Belgique. Ces chiffres montrent que les marques ont souvent intérêt à se concentrer sur les influenceurs ayant des audiences plus petites. »

La plupart des influenceurs sont des femmes de 18 à 34 ans ou des hommes de 25 à 34 ans, bien que l’on commence à en voir davantage dans les catégories d’âge plus élevées.

Notons que les Pays-Bas présentent un pourcentage d’influenceurs ayant un grand nombre d’abonnés nettement supérieur à celui de la Belgique. Si leur superficie est un peu plus grande que la nôtre, cela ne suffit pas à expliquer cette différence notable.

29,33 %

C’est le pourcentage d’influenceurs actifs en « Beauty & Fashion ». Ce secteur est par conséquent le plus sollicité par les Belges sur Instagram. Les secteurs les moins populaires sont « Business & Career » (0,47 %) et « Technology & Science » (0,33 %). Toutefois, ce sont précisément eux qui réalisent le plus haut taux d’engagement (likes et commentaires).

« En soi, c’est assez logique, note Sarah Levin Weinberg. Plus il y a d’influenceurs dans un secteur, plus ils doivent se répartir l’attention. Dans des secteurs tels que « Technology & Science », c’est l’inverse qui se produit. On constate que le B2B est assez peu représenté sur Instagram. À cette fin, on a davantage recours à des réseaux comme LinkedIn et Twitter. »

5,31 %

C’est le pourcentage moyen d’engagement le plus élevé. Il concerne les influenceurs du secteur « Sports ».

By the way, plus un influenceur compte d’abonnés, plus son pourcentage d’engagement est faible. « Le pourcentage moyen est beaucoup plus élevé en Belgique (et le Bénélux en entier) que dans le reste du monde, constate Sarah Levin Weinberg. Un résultat optimiste qui montre que les audiences sont très engagées en Belgique et pas uniquement dans les autres pays comme les Etats-Unis. »

58,29 %

C’est le pourcentage d’influenceurs qui commettent des fraudes. « Mais il ne faut pas en tirer de conclusions hâtives, met en garde Sarah Levin Weinberg. S’il est exact que la majorité des influenceurs ont déjà utilisé des techniques telles que l’achat d’abonnés, de likes ou de commentaires, il s’agit souvent de fraudes accidentelles : du spam ou d’autres interactions externes dont ils ne sont pas eux-mêmes responsables ou même conscients. . Selon notre étude, plus les influenceurs ont des abonnés, plus ils sont enclin à acheter des followers ou des likes. Nous estimons que 10 % des macro- et méga-influenceurs gonflent délibérément leur engagement et leur nombre d’abonnés. Heureusement, il existe des outils pour les détecter. »

Consultez l’étude complète

A propos de cet article:

Date de publication: 11 mars 2020

Editeur: Bart Lombaerts