Trois questions à Pascale Cambie sur BAM Education

Qu’est-ce qui a motivé ce changement d’approche en matière de formations ?

« Quand nous avons créé BAM voici trois ans, nous avons tout simplement repris les formations organisées par les anciennes associations. Peu à peu, nous nous sommes rendu compte que les marketers éprouvaient deux types de besoins. Ce n’est plus comme avant, où l’on faisait toute sa carrière dans le marketing ou dans les ventes. Aujourd’hui, on passe du marketing aux ventes, puis encore à autre chose… Il faut donc acquérir des compétences dans différents domaines, se faire une bonne idée des autres disciplines. Dans le cas de la constitution d’une équipe, par exemple, le marketer doit savoir de quelles spécialisations il a besoin et pourquoi. Mais d’un autre côté, il faut aussi lui donner la possibilité d’approfondir ses connaissances afin qu’il puisse éventuellement se spécialiser dans un certain domaine. Les programmes précédents ne nous semblaient pas donner pleinement cette possibilité. »

Pourquoi BAM a-t-elle choisi cette nouvelle approche ?

« La principale raison de ce changement est que notre approche précédente ne nous permettait pas de couvrir tous les aspects. Aujourd’hui, tout marketer est un chef d’orchestre qui doit être familiarisé avec les différents groupes d’instruments. En adaptant notre programme de formation, nous donnons la possibilité aux participants de combler leurs lacunes spécifiques en choisissant le cours le plus adapté à leurs besoins. Nous les aidons ainsi à orienter leur carrière et à développer constamment leurs compétences. »

« Certains de ces ajustements ont été faits, bien sûr, à la suite de la crise sanitaire. Il est plus difficile pour les collaborateurs d’obtenir un budget pour se perfectionner. Et s’ils en décrochent quand même un, c’est à nous de veiller à leur offrir des formations performantes et axées sur la pratique pour leur permettre d’en tirer profit immédiatement. »

Qu’est-ce que cela signifie concrètement pour les participants du prochain semestre ?

« Nous planchons depuis le début de cette année sur l’adaptation de notre méthodologie. Notre principal objectif est de mieux structurer et de personnaliser notre offre. Les participants ne savaient pas comment opérer un choix dans notre vaste éventail de formations. C’est pourquoi nous avons décidé de regrouper les cours par domaine, par exemple le marketing digital ou le content marketing. Chaque domaine renferme un certain nombre de thématiques dans lesquelles les marketers peuvent se perfectionner. Nous continuons à travailler avec des programmes courts, car c’est l’approche la plus efficace. Mais les participants peuvent aussi faire leur choix à la carte, parce que tous ne veulent pas devenir des experts, mais bien se familiariser avec une discipline particulière, comme l’e-commerce. »

« Bien sûr, la crise nous a obligés à revoir notre méthodologie. Cela a nécessité une grande capacité d’adaptation non seulement de la part de nos enseignants, mais aussi des participants. Nous en voyons maintenant les effets. Nous continuerons à organiser certains cours sous forme digitale, mais au bout de trois mois tout le monde en a plus qu’assez de tout faire en ligne. C’est pourquoi nous organiserons également quelques séances en présentiel au second semestre. Les participants ont besoin d’interagir avec l’enseignant, et cela accroît aussi la dynamique de groupe et la spontanéité des échanges. Si la situation sanitaire ne permet pas d’organiser ces séances, nous avons déjà une alternative toute prête. »

Trois questions à Pascale Cambie sur BAM Education

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A propos de cet article:

Date de publication: 27 août 2020

Editeur: Erlijn Mostinckx