Le job de… Digital Marketer

La fonction marketing la plus demandée en 2018 ? C’est celle de Digital Marketer, un profil qui doit clairement avoir beaucoup de cordes à son arc. Comme en témoigne l’histoire de Marivic Helssen, consultante en marketing chez 4P square et détachée chez BinckBank en tant que Digital Marketer.

photo marivic helsen


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 En réalité, ma fonction chez BinckBank est fort large », commence Marivic, qui y travaille depuis 10 mois déjà. « On y trouve une équipe marketing restreinte sous la houlette du Marketing Manager, ce qui fait que je touche à de très nombreux aspects différents du métier de marketing. »

La liste de tâches confiées à Marivic Helssen est dès lors longue : « Je me charge de l’entretien du site Web, de la création de landing pages et de l’optimisation des pages. Je participe en outre à l’élaboration des campagnes digitales et je suis responsable du social, des newsletters et du suivi des analytics et des dashboards. Ensuite, je suis business representative dans l’équipe internationale. J’y participe à l’amélioration de la génération de leads via le site Web. Enfin, je vais de temps en temps au-delà du digital, m’impliquant aussi dans les campagnes print, les salons et les événements client. Ce genre de choses, je les fais avec toute l’équipe et c’est justement ce qui me plaît dans mon boulot. »

Dans cinq ans, le job paraîtra totalement différent

La variété semble en effet être ce qu’il y a de plus attrayant dans la fonction de digital marketer.  Marivic Helssen : « Je sais très bien que dans cinq ans mon job paraîtra totalement différent. Tout évolue si vite sur tous les fronts. »

Bien sûr, il y a aussi des aspects moins drôles. Outre le fait de devoir faire ses adieux de temps à autre (ça aussi, ça fait partie du rôle de consultante), le vendredi soir Marivic Helssen a difficile à lever le camp mentalement. « On continue à lire des newsletters, on analyse les campagnes d’autres marques. En fait, on est constamment préoccupée par son travail. »

Les études ne sont pas importantes, vouloir apprendre si

Sa réponse à la question pourquoi la  fonction de digital marketer est tellement recherchée est claire : « Les touchpoints numériques existent depuis un petit temps déjà, mais on sent que les marques sont en train de les élargir et de les optimiser. L’offre de profils qualitatifs reste limitée. Quand j’ai obtenu mon diplôme en 2012, le cours d’‘Advanced marketing’ ne soufflait pas mot du digital et du social. »

Marivic Helssen a un diplôme d’ingénieur commercial, mais il s’avère qu’elle est l’exception à la règle. La plupart de ses collègues au sein de l’équipe de BinckBank ont en effet étudié le marketing ou les sciences de la communication. « Non pas qu’en soi, ça fasse une grosse différence », conclut-elle. « Il faut surtout vouloir apprendre. Justement parce que notre job ne se fige jamais. On constate aussi que les employeurs recherchent de tels profils, capables de réfléchir ‘out of the box’. »

A propos du "Le job de..."

Dans la rubrique « Le job de… », BAM est heureux de présenter à la communauté marketing le large éventail de fonctions disponibles en marketing. À cet effet, nous recherchons des membres qui veulent bien nous raconter l’histoire de la femme ou de l’homme caché(e) derrière le titre (parfois ronflant). En tant que Founding Architect de BAM, 4P square était le partenaire le mieux placé chez qui aller prendre conseil et vérifier quelles sont les fonctions les plus demandées.