« Une reconnaissance pour toutes les régies radio »
À l’occasion de la remise des Master Marketeers, le 1er mars, Thierry Van Zeebroeck se verra récompensé d’un Lifetime Achievement Award. Nous nous sommes demandés quelle était la réaction de l’ex-CEO de la Var à cette nouvelle, ce qu’il fait de beau ces jours-ci et de quel œil il voit le métier.
Thierry Van Zeebroeck
Quelle a été votre première réaction lorsque vous avez appris la nouvelle de votre mise à l’honneur ?
« Je tombais des nues. Je considère cela comme une reconnaissance des différentes régies radio qui collaborent depuis des années déjà, malgré le fait qu’au début, bon nombre d’acteurs (aussi au sein du conseil d’administration de la Var) se montraient particulièrement sceptiques. Au début des années 2000, la radio n’était pas perçue comme un média sexy. Ensemble, nous avons changé cela. À l’époque, c’était le cinquième média le plus important et depuis – en chiffre d’affaires net – c’est devenu le deuxième après la télévision. En 15 ans, la radio a enregistré une croissance de près de 50 %. Résultat : avec 14 %, la radio en Belgique obtient la plus grande part de marché au monde ; avec l’Irlande, si je me souviens bien. »
Êtes-vous toujours actif dans le monde du marketing (Van Zeebroeck a pris sa pension en août 2016) ?
« Certainement. Jusqu’à la fin de cette année, je serai toujours lié à la Var en tant que conseiller stratégique, mais après cela aussi, j’ai l’ambition de conseiller un groupe média ou une régie publicitaire. Que voulez-vous, c’est mon habitat. »
Que pensez-vous des nouveaux Master Marketeers ?
« Je ne les connais pas tous personnellement, mais il est clair que le niveau est élevé. Il s’agit de CEO, de COO, de gens actifs à l’étranger. Une liste impressionnante. »
De quel œil un ‘vieux baroudeur’ comme vous voit-il le métier du marketing ?
« Il devient de plus en plus passionnant et c’est justement pour ça que je ne veux pas encore arrêter. Tout s’imbrique toujours davantage et la pertinence devient plus importante que jamais. La perception de la publicité chez le consommateur n’est pas bonne. C’est le cas depuis des années déjà, mais de nos jours le consommateur a la possibilité d’éviter cette publicité. Via sa digibox, à l’aide de bloqueurs de pub… Cela ne fait que renforcer encore le défi pour nous, créateurs de publicité… »
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